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Spectacular Spider-Man

Marvel Animation Age et ToonZone interviewent Greg Weisman

L’année dernière, Weisman a rejoint les studios Sony en tant que producteur en chef et scénariste sur la série Spectacular Spider-Man. À la veille de la diffusion de la série sur la chaîne américaine Disney XD, qui inaugura l’arrivée de la deuxième saison aux États-Unis, Marvel Animation Age et ToonZone News ont pu s’entretenir avec Weisman à propos de son expérience sur la série.

Marvel Animation Age: Je vais commencer avec une question pour le moins inhabituelle: quelle est la question que vous souhaiteriez ne plus jamais entendre à propos de Spectacular Spider-Man?

Greg Weisman: (rires) C’est une bonne question. Je suppose que ça serait « Pourquoi avoir fait de Montana l’identité secrète de Shocker? », pour la simple et bonne raison qu’on me l’a posée trop souvent et que ça commence à me fatiguer. Mais en toute franchise, même ça, ça ne me dérange pas énormément, parce que je pense avoir une excellente réponse (rires). En fait, il n’y a rien qui me fasse réagir avec exagération, du genre un « Oh, la ferme! » lancé en guise de réponse.

MAA: Cool, alors je n’aurai pas à rayer certaines des questions que je projetais de vous poser.

GW: Bien.

MAA: Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la manière dont vous planifiez…

GW: Oh, la ferme! Non, désolé, désolé… (rires)

MAA: Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la manière dont vous planifiez chaque saison de Spectacular Spider-Man? Combien de temps à l’avance prévoyez-vous la trame scénaristique?

GW: Nous planifions majoritairement saison par saison. Cependant, nous avons aussi planifié l’histoire en gardant à l’esprit une certaine idée de continuation dans la saison suivante. Par conséquent, comme je devais écrire la saison 2, je devais également prévoir les grandes lignes de la saison 3, même si celle-ci ne verra jamais le jour. Quand nous avons commencé à travailler sur la saison 1, nous avons terminé les 13 épisodes et nous savions déjà ce que nous allions faire avec la suivante. Au travail, je disposais d’un immense tableau d’affichage –il s’agissait en fait de deux tableaux mis l’un à côté de l’autre–, sur lequel étaient affichées de très nombreuses feuilles de notes de différentes couleurs. Les vertes étaient pour les méchants, les bleues correspondaient aux évènements de la vie de Spider-Man, les roses aux évènements de la vie de Peter Parker, les jaunes étaient destinées au grand méchant, et les oranges représentaient des points dans la chronologie, étant donné qu’on travaillait avec le calendrier de l’année scolaire. L’histoire commençant en septembre de la première année de lycée, Halloween devait tomber en octobre, donc les feuilles oranges étaient très utiles pour situer les évènements préalablement fixés.

Nous avions donc toutes ces différentes notes, et nous n’avons pas arrêté de les déplacer et d’en rajouter jusqu’à ce que la saison commence à former un ensemble cohérent. Nous avons aussi veillé à travailler les arcs les uns après les autres, donc quand Marvel et Sony ont donné leur accord pour la trame de la saison 1, j’ai réuni l’équipe scénaristique pour détailler les arcs un à un. Nous avions ces réunions environ une fois par mois, et à chaque fois, nous prenions les 3 ou 4 épisodes en question, et les décortiquions, pour ensuite laisser les scénaristes s’occuper de leurs dialogues et de leurs scripts.

MAA: Disposiez-vous de beaucoup de marge de manoeuvre pour improviser, ou suivre des digressions intéressantes auquelles vous n’aviez pas pensé au début de la saison?

GW: Des idées fleurissent presque à chaque étape de la production, alors il n’est pas rare d’assister à des échanges entre scénaristes du genre « Hey, et si on essayait ça? » « Oh, ça déchire! ». De la même manière, le scénariste ou moi-même pouvons avoir une idée alors que le script est en cours d’écriture. Mais en toute honnêteté, il n’y a pas eu beaucoup de digression, pour la bonne raison que nous ne disposions que de 19 minutes et 30 secondes par épisode, avec tellement d’histoire, et tellement de personnages. Cette série est très dense, il y a beaucoup d’éléments dans l’histoire, et nous n’avons pas la place d’intégrer de longues digressions centrées sur les personnages. Ajouter quelque chose serait revenu à abandonner autre chose, et les opportunités ont été rares. En vérité, nous avions beaucoup plus d’éléments écrits que nous n’avons pu en intégrer aux épisodes. Vous savez, le processus d’écriture est vraiment plein de surprises. Vous trouvez des dialogues auquels vous n’auriez jamais pensé, vous inventez des scènes intéressantes entre les personnages, etc. Même l’action en elle-même, que ce soit pendant l’écriture, la mise en place des storyboards, ou pendant la réalisation, est pleine de surprises pour nous. La sérendipité est courante, alors nous essayons d’être le plus flexible possible, mais nous essayons aussi de nous assurer que nous allons tous dans la même direction, que tout est bien cadré, parce que nous avons peu de temps et que la production se révèle assez compliquée. Ne pas privilégier la cohérence d’ensemble reviendrait à courir le risque de mal faire notre travail.

MAA: Étant donnée la densité de la série, y a-t-il eu des éléments qui vous ont surpris lorsque’ils ont pris vie à l’écran, ou qui se sont développés de façon inattendue?

GW: J’adorerais répondre « oui », mais je ne me rappelle pas de beaucoup de surprises à ce niveau. Il y a eu de bonnes surprises dans le sens où quand nous avons commencé à travailler sur la série, nous ne connaissions pas encore la distribution, et quand les acteurs ont enfin donné vie à leurs personnages, ça nous a parfois influencé. Vous commencez à saisir les forces des comédiens, alors vous orientez l’écriture des dialogues dans ce sens, c’est très différent que de travailler sans référence. Tous ces excellents acteurs ont fait un travail formidable en s’appropriant tout ce que nous leur avons donner à jouer, mais dès que vous vous familiarisez avec leurs voix, vous écrivez en mettant en avant leurs forces, et pouvez faire des dialogues très amusants. L’obsession de Jameson vis-à-vis de la perte de temps a d’abord été utilisée dans le pilote, et c’est devenu un gag récurrent grâce à Daran Norris, qui a ajouté ces expressions ridicules. « Je veux que ça soit fait dans 3,7 secondes! ». C’était tout simplement hilarant. Au niveau de l’humour, c’est comme ça que beaucoup d’idées sont apparues. Nous avons juste trouvé des trucs qui étaient vraiment drôles, alors nous les avons utilisés comme gags récurrents pour des personnages spécifiques, tout simplement parce que ça nous faisait marrer. Du point de vue de l’intrigue, tout était déjà fait d’avance, donc il n’y a pas vraiment eu de surprise, mais du point de vue des personnages, beaucoup d’éléments ont été apporté par les acteurs.

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MAA: En effet, j’ai souvent entendu dire qu’un acteur, en lisant son texte, va vraiment changer, former ou définir un personnage aux yeux des scénaristes. Vous venez de parler de Jameson, y a-t-il eu d’autres exemples?

GW: Oui, je pense que presque tous les personnages nous ont appris ces leçons, comme nous l’a montré Crispin Freeman avec son travail sur Electro. De même, Josh LeBar a fait un travail fantastique avec Flash Thompson, et ça nous a poussé à donner plus de profondeur au personnage, en particulier dans la saison 2. Avec les autres, on trouve tous Grey DeLisle hilarante dans son rôle de Sally Avril, la fille que tout le monde adore détester, alors on a décidé de lui accorder plus d’attention. Pareil avec Kevin Michael Richardson en Principal Davis. Le Principal Davis a quoi, 8 phrases dans la saison 1? Mais dans la saison 2, il bénéficie de quelques scènes intéressantes que nous avons choisi d’intégrer, non seulement parce qu’elles sont drôles ou légères, mais aussi et surtout parce qu’elles aident à définir Davis en tant qu’individu, et pas seulement en tant que personnage-outil — « Bon, on a pris le nom dans les comics, mais à part ça, le mec n’existe que pour remplir une fonction. » À présent, il est plus proche de la personne que du personnage sans fond.

Donc tous ces détails viennent des acteurs, mais aussi des scénaristes, et même des dessinateurs de storyboard qui révèlent parfois les personnages grâce à leur travail très important. C’est vraiment fantastique d’avoir toute cette gamme de personnages –héros, méchants, seconds rôles– dans l’univers de Spider-Man. Avant que les acteurs n’arrivent à bord du navire, même avant que la moindre ligne ne soit écrite, nous voulions vraiment donner vie à tous ces personnages. Et je le dis encore, on n’a pas autant de temps que nous le voudrions dans chaque épisode pour développer tel ou tel personnage, mais dans l’ensemble, j’espère que tout le monde, de l’entraîneur Smith à Mary Jane Watson, bénéficiera de beaucoup de développement. Certains en auront plus que d’autres pour des raisons évidentes, mais on essaye vraiment de rendre justice à cet ensemble de personnages.

MAA: Une des choses que je préfère dans la série, c’est cet équilibre entre l’aspect léger et fun des super héros de comics, et en particulier de Spider-Man, et les éléments plus sombres qui s’insèrent dans sa vie. Vous trouvez ça difficile, de concilier les deux et de maintenir le bon équilibre?

GW: Hmm… voyons, que répondre… Je suis magicien! (rires) Non, en fait, ça n’est pas très difficile. Non pas que ça ne présente jamais un défi, mais c’est comme ça que j’aime écrire. Selon moi, le drame est plus dramatique s’il est mis en avant par l’humour, et l’humour est plus efficace si la situation est sérieuse. Je pense que ce sont des outils qui nous sont très efficaces, et vous n’avez qu’à relire le travail de Stan Lee, avec Steve Ditko ou John Romita Sr, pour constater que c’est ce qui a toujours défini Spider-Man. Bien avant que Joss Whedon en fasse son art dans Buffy contre les Vampires, Stan l’utilisait dans Spider-Man. Alors avec les modèles que sont les deux types que je viens de citer, nous essayons de retranscrire ça dans la série: toujours avoir cet équilibre pour qu’il y ait des moments drôles entrecoupés de… peut-être que « horreur » est trop fort, mais des moments où Peter est horrifié.

Bien sûr, ça aide d’avoir une équipe scénaristique exceptionnelle, d’excellents acteurs, et un directeur de casting incroyable — Jamie Thomason a fait un travail extraordinaire. Tout ce travail est poursuivi par nos collègues comme Victor Cook, réalisateur en chef, qui s’arrange toujours pour que la réalisation comprenne le plus d’éléments amusants possible. Il y a des clins d’oeil dans la musique par exemple. La sonnerie de Peter est « The Iysy Gipsy Spider » (Ndlr: « L’Araignée Gipsy »). Ça n’est pas d’une importance capitale, mais on trouve ça plutôt marrant. Peut-être trouve-t-on ça plus drôle que ça ne l’est vraiment, mais on essaie juste d’intégrer à l’écran le plus d’éléments possibles qui feraient réagir le spectateur d’une manière « Wow, ils ont même pensé à ça? ». On essaie constamment de s’améliorer à ce niveau là.

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MAA: Je sais que vous avez revisité vos classiques du comic, mais avez-vous intégré des surprises dans le scénario? Des choses qui seraient délibérément modifiées afin de destabiliser le fan du matériau d’origine?

GW: Oui, absolument.

MAA: Pouvez-vous être plus précis?

GW: Non, désolé (rires). Enfin, la série commence à la fin Mars (Ndlr: aux États-Unis), je ne veux pas tout gâcher. Nous avons intégré des éléments dramatiques, excitants, et je l’espère surprenants, mais on a toujours essayé de rester fidèle à l’esprit du comic. Ce n’est pas à nous de dire si nous avons réussi ou pas, mais dans l’absolu, c’est le but. Je n’en dirai pas plus à ce propos.

MAA: Même pour la saison 1?

GW: Non, désolé.

MAA: Pas de problème. En restant dans le même registre, la chose dont les gens se souviennent le plus à propos de Gwen est « La Mort de Gwen Stacy ». Comment avez-vous géré les attentes du public durant l’écriture de la saison 1?

GW: Et bien, je pense que ce qu’il faut garder à l’esprit, du moins selon moi, c’est mon âge. Je ne suis pas assez vieux pour avoir connu l’ère Lee/Ditko à ses débuts, mais quand j’ai commencé à lire Spider-Man, c’était sous la plume de Romita Sr, donc quand quelqu’un me disait « Spider-Man », c’est ce à quoi je pensais tout de suite. De fait, Gwen est un personnage très important pour moi. Je vois bien ce que vous voulez dire quand vous affirmez que les gens –et surtout les lecteurs plus jeunes– se souviennent surtout de Gwen pour sa mort, mais pour moi, ça n’est pas l’essentiel. Je me souviens avoir été bouleversé par sa mort, mais je rappelle surtout GWEN. Je rappelle d’être tombé amoureux d’elle en lisant ces aventures quand j’étais gosse, alors ce que j’ai voulu pour le public de la série, c’est de tomber amoureux de Gwen. Concernant son devenir, nous ne ferons pas de sa mort l’élément qui la définit. Nous voulons faire d’elle le type de personnage dont le spectateur tombe amoureux. Un des défis avec des personnages comme Gwen, Mary Jane ou Harry, surtout ces trois en fait, est qu’ils ne sont pas apparus avant les années universitaires de Peter, et nous ne voulions pas prendre leurs personnalités qu’ils avaient à l’université, et les transférer bêtement aux années lycée. Nous avons triché en les intégrant au lycée, mais nous ne voulions pas attendre quatre ans avant de les introduire. Nous savions comment ils étaient à la fac, alors nous nous sommes demandé comment ils avaient pu être au lycée, et avons essayé de créer quelque chose de nouveau tout en restant fidèle au comic tout au long de la série.

MAA: Je dois bien admettre que vous m’avez bien fait marcher à la fin de la saison 1. J’étais même surpris de réaliser que l’idée qu’elle pourrait mourir m’irritait.

GW: Nous adorons le personnage, et je suis content que vous ayez pensé ça. Vraiment, c’est ce que je voulais faire ressentir au public. Ça me dérange un peu de savoir que Gwen est restée dans les mémoires pour sa mort, parce qu’encore une fois, ça n’a pas été le cas pour moi. Nous n’avons aucunement l’intention de la faire mourir sur le court terme. Elle n’est pas morte avant l’université, et nous n’en sommes qu’au début du lycée. Malgré toutes les forces des films, je pense que la Mary Jane qu’ils ont créé ressemble beaucoup plus à Gwen Stacy qu’à Mary Jane. Je voulais que le spectateur s’attache à Gwen, pas qu’il pense à elle en tant que « cible ». Si j’ai réussi, alors j’en suis heureux.

MAA: Pourriez-vous revenir sur un moment en particulier que vous auriez souhaité intégrer à la série mais que vous avez dû abandonner à cause de la durée limitée des épisodes?

GW: Presque tous les épisodes ont eu leur lot de scènes coupées. Par exemple, il y avait une scène vraiment très drôle dans l’épisode 6 (Ndlr: 1.06 L’Invitation), où Rhino est à la recherche de Peter Parker parce qu’il est celui qui prend les photos de Spider-Man. Donc dans sa logique déductive, il pense « Si je trouve Parker, il me conduira à Spider-Man. » Nous avons donc écrit une scène où il cherche tous les Peter Parker du bottin téléphonique. Il défonce ensuite la porte d’un gars, qui est en fait un vieil afro-américain aveugle qui joue du basson, et l’accuse d’être le photographe. La gars est aveugle, et il répond « J’ai l’air d’être photographe? » (rires) et Rhino réalise avec frustration qu’il y a beaucoup trop de Peter Parker dans la région. Je ne le raconte pas bien, mais c’était Clancy Brown dans le rôle de Rhino, et Kevin Michael Richardson en Peter James Parker, le célèbre joueur de basson, et c’était tout simplement hilarant. La scène a été écrite, enregistrée et storyboardée, mais au final, l’épisode était trop long, et nous avons pu couper la scène sans que ça gène la compréhension de l’histoire, mais c’est vraiment dommage parce que c’était excellent. On avait aussi une sous-intrigue concernant Ned et Betty, et la naissance de leur attirance mutuelle, mais ça a hélas été perdu de vue dans la deuxième moitié de la saison. Andrew Kishino jouait Ned Leeds et Grey DeLisle était Betty Brant, et ça rendait bien, mais ces personnages sont secondaires dans la série, et donc tout ce qui concernait leur histoire d’amour est plus ou moins passé à la trappe. J’espère que si la saison 3 se fait, nous pourrons utiliser ces éléments pour intégrer Ned plus activement à l’histoire.

MAA: En parlant de ça, vu que je pense que ça doit faire environ 15 minutes qu’on ne vous a pas demandé, y a-t-il des nouvelles de la saison 3?

GW: Non, aucune. J’aimerais bien qu’il y en ait. Grosso modo, on nous a dit qu’on devait attendre que la série commence sa diffusion (Ndlr: sur Disney XD, USA), et je pense qu’ils doivent attendre de voir le taux d’audimat avant de donner le feu vert pour une saison 3. Donc la série commence le 23 mars, et on espère qu’ils nous contacteront peu après pour nous dire « Ok, c’est reparti. » Pour l’instant, on reste dans l’incertitude.

MAA: Vous saviez, à la fin de la saison 1, que Sony avait commandé une saison 2, c’est ça?

GW: En fait, on a appris le renouvellement de la série alors qu’on avait bouclé les deux tiers de la saison 1, donc Victor Cook et moi avons travaillé à la fois sur les deux saisons pendant un certain temps. C’était quelque peu difficile au niveau de l’organisation, mais on a seulement été mis au courant pendant la première saison.

MAA: Est-ce que cette annonce vous a donné plus de libertés concernant des éléments que vous vouliez laisser en suspens à la fin de la saison 1, sachant que vous pouviez les poursuivre dans la saison 2?

GW: Oui, néanmoins, il faut garder à l’esprit que la saison 1 était déjà écrite dans les grandes lignes. Il y avait déjà des choses que nous avions prévu de laisser en suspens, dans l’espoir d’une deuxième saison, mais si la série s’était arrêtée là, ces éléments de l’histoire seraient juste restés tels quels. Mon dernier jour de travail chez Sony était fin Janvier, et nous avons laissé quelques interrogations à la fin de la saison 2, même si nous ne savons pas si la saison 3 verra le jour. D’une certaine manière, nous essayons de donner une « ouverture » à chaque fin de saison, malgré la résolution de la plupart des éléments. On ne peut pas vraiment donner une réponse à tout, sinon nous serions plus ou moins coincés pour repartir si nous devions faire une saison supplémentaire, alors on espère être de retour pour finir le boulot. Pour les deux saisons, nous avons intégré un élément irrésolu dans le final, mais on ne peut que croiser les doigts et espérer qu’on ne se fait pas d’illusion en pensant revenir pour la saison 3.

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MAA: Comme je suppose que vous ne travaillez pas encore à cette saison 3, pouvez-vous nous parler de vos projets du moment? Certains comics ont été annoncés récemment, non?

GW: Je ne travaille sur aucun comic en ce moment. Nous avons terminé le travail sur Gargoyles et Gargoyles: Bad Guys, qui sortiront en Trade Paperbacks (Ndlr: des brochés, couverture souple) cet été, et en ce qui concerne les comics, c’est tout pour l’instant. Il y a deux-trois choses qui ont été annoncées mais qui ne verront finalement pas le jour, et à contrario, un projet qui n’a pas encore été annoncé se fera sûrement, mais nous sommes à quelques jours de l’officialisation, donc je préfère ne pas en parler pour l’instant. En revanche, je peux dire que j’ai écrit un épisode de Batman: The Brave and the Bold, et j’espère en écrire un ou deux autres dans l’avenir, et j’ai quelques projets sur le feu avec Warner Bros, mais rien d’officiel pour le moment. Et j’espère bien sûr que Spider-Man sera bientôt de retour.

MAA: J’ai lu il y a quelques temps que vous alliez créer une nouvelle série de comics, mais je suppose que ça ne fera pas finalement?

GW: Il y a eu deux projets annoncés par SLG (Ndlr: un éditeur américain), mais la crise économique est survenue, et ils n’ont pas pu les mener à terme. On essaie actuellement de trouver un autre éditeur pour le premier, mais rien n’est encore sûr, quant à l’autre, il est en stand-by. J’ai aussi travaillé pour DC Comics, mais ça ne sera pas publié. Et j’aimerais bien collaborer avec Marvel Comics, mais personne ne me l’a proposé (rires).

AniMarvel remercie Marvel Animation Age d’avoir autorisé la traduction de cette interview.

Liens:
-Interview en version originale
-Marvel Animation Age
-ToonZone News



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